L’Ombre d’une fausse note a marqué une étape importante dans mon parcours artistique. Huit représentations à guichets fermés, une équipe investie et un public réceptif : ce spectacle a dépassé toutes mes attentes. Aujourd’hui, je prends le temps de revenir sur cette expérience et sur ce qu’elle représente pour la suite.

Une histoire à revisiter chaque soir
Ce qui m’a particulièrement frappé, c’est le plaisir constant de raconter cette histoire, représentation après représentation. À aucun moment, une forme de lassitude ou de routine ne s’est installée. Chaque soir, l’envie de replonger dans cet univers était intacte, autant pour nous que pour le public. L’énergie autour de ce projet a permis de préserver ce dynamisme, et cela s’est ressenti dans la salle.
Les éléments qui ont marqué le public
L’Ombre d’une fausse note est avant tout une comédie policière, et le rire a été au centre de l’expérience des spectateurs. Offrir un moment de légèreté et de joie, surtout en plein hiver, a semblé particulièrement apprécié. À travers son récit, ce spectacle abordait aussi le thème de la création collective face à l'ego individuel, reflétant d'une certaine manière ce que la troupe a vécu tout au long des répétitions. Cette forme de mise en abyme trouvé un écho auprès du public, parfois de manière subtile, et a contribué à donner de la profondeur à l’expérience.
Une reconnaissance particulière pour la musique
Un des aspects les plus marquants pour moi a été d’entendre les retours concernant la musique. Public, comédiens et musiciens ont tous apprécié la richesse et la variété de cette partition. Étant donné qu’il s’agissait de ma première composition pour un orchestre et un chœur réunis, j’ai souvent douté durant le processus de création. Ces retours positifs ont donc une valeur toute particulière pour moi. Ils valident les efforts investis dans ce travail et renforcent ma confiance pour de futurs projets.
Un succès gratifiant
Même si j’espérais que le spectacle trouverait son public, je ne m’attendais pas à un tel engouement. Remplir la salle dès les premières représentations, à une période où les sorties culturelles peuvent passer au second plan, était une surprise. Ce succès est une reconnaissance précieuse pour toute l’équipe et souligne l’impact de ce que nous avons construit ensemble.
Et après ?
L’une des principales envies désormais est d'essayer de prolonger la vie de L’Ombre d’une fausse note. Ce spectacle, qui a su séduire autant de spectateurs, mérite certainement d’être rejoué, que ce soit dans le même théâtre ou dans d’autres lieux. Cela pourrait aussi être l’occasion d’approfondir certains aspects et de faire évoluer la production.
Cette aventure m’a également donné envie d’explorer davantage le format de la comédie musicale. J’étais initialement intimidé par cet exercice, mais j’ai découvert qu’il offre un moyen exceptionnel de conjuguer narration et musique. Cette expérience m’a conforté dans l’idée que ce genre est un terrain riche pour raconter des histoires et partager des émotions.